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  • Pour chaque personnage la police d'écriture est différente.

    Il est 7h du matin, dans un vieil appart paumé d'une ville inconnue, une jeune fille s'éveille. Ses cheveux blonds et bouclés s'emmêlent sur son visage reposant sur un oreiller miteux. Ses yeux verts s'entrouvrent pour regarder les lettres rouges de son réveil posé sur sa table de nuit. Avec un soupire la jeune adulte se lève lentement, encore dans plongée dans son sommeil. Avec un long tee-shirt gris ample, elle se dirige vers la fenêtre et ouvre les volets. Les rayons du soleil réchauffent sa peau. Elle savoure ce moment de calme. Dehors tout le monde s'éveille aussi, les fenêtres s'éclairent et de petites ombres remuent. Laura reste là, accoudée à sa fenêtre. Elle laisse ses pensées remuer dans sa tête.

    « peut-être qu'elles se réveillent aussi »
    Ce « elles » l'obsède depuis ses 8 ans. Depuis la mort de ses parents et son entrée dans un foyer. Ce « elles » désigne ses deux sœurs : Leila et Laeticia. Toutes les trois étaient par le plus grand des hasards, nées un 15 juin mais à plusieurs années d'intervalle. Séparées il y a dix ans, le jour de leurs 3 anniversaires. Les policiers étaient arrivés annonçant la mort de leurs géniteurs et les avaient placé dans des familles différentes.
    Laura baisse la tête laissant tomber sur ses yeux ses longs cheveux. Une larme atterrie sur ses lèvres. Face à la tristesse, la jeune fille quitte la fenêtre. Se dirigeant vers la cuisine pour entamer son petit-déjeuner même si la faim n'est pas au rendez-vous. D'ordinaire, elle évite d'y penser mais aujourd'hui c'était inévitable : aujourd'hui elle a 18 ans. Aujourd'hui est le jour de son anniversaire. Jour funeste n'ayant que de la douleur à ses yeux. Qui pourrait la contredire.

    Changement de décors, on se trouve maintenant dans une maison luxueuse. La chambre est en désordre et les couleurs sont vives : murs blancs aux posters divers, lit à couette rouge et oreiller bleu. Une adolescente dort profondément la tête sous l'oreiller, ses mains sur les extrémités. La pièce est sombre. La porte s'ouvre et laisse entrer une femme dans la quarantaine avançant silencieusement. Elle marche doucement, se dirigeant vers sa fille.
    Elle ouvre les volets et dit calmement :
    -Il est dix heure ma chérie, il faut se lever.
    La jeune fille ne bouge pas.
    La mère s'assoit et lui secoue gentiment l'épaule.
    -mmmm, j'arrive! Finit-elle par répondre.
    La mère sourit et s'en va.
    Laeticia finit par se lever et d'un pas peu gracieux se dirige vers la cuisine. Elle y retrouve sa mère et son père. Ses cheveux bruns sont emmêlés et plusieurs mèches couvrent son visage. Elle embrasse ses parents et commence son petit-déjeuner. Un sourire heureux traîne sur le visage des deux adultes.
    -Bon Anniversaire ma chérie !!s'exclamèrent-ils en même temps heureux de leur « effet de surprise ».
    Tiphaine frémit à leurs paroles mais enchaîna un sourire forcé pour le cacher.
    -On t‘a préparé une surprise, tu vas voir elle....
    Mais Laeticia ne les écoute plus, elle est plongée dans ses souvenirs et se contente de sourire. Les parents ne remarquant rien continuent de s'exclamer, persuadés de son bonheur.
    A l'intérieur d'elle-même, elle tremble et retient ses larmes. Ce jour affreux défile sous ses yeux. Ce jour qu'elle souhaite oublier. Sa vie s'est mise sur pause ce jour-là, elle le sait. C'était lors de l'anniversaire de ses 6 ans. Elle et ses deux grandes sœurs, dont c'était aussi l'anniversaire, attendaient à la fenêtre avec impatience le retour de leurs parents ainsi que leurs cadeaux respectifs. Seulement elles ne virent jamais arriver leurs parents, mort dans un accident de voiture. Laeticia fut placée dans une famille d'accueil aisée et n'entendit plus jamais parler de ses sœurs.
    - Laeticia, ma chérie ?appela sa mère.
    Elle lui sourit.
    -Ca ne va pas ? tu ne dis rien depuis tout à l'heure, lui demande sa mère.
    -Non, non tout va bien maman, je vais me préparer, merci beaucoup, j'ouvrirai votre cadeau après, répondit
    Laeticia rapidement
    Elle partit d'un pas pressé dans sa chambre. Sa porte fermée, les larmes coulèrent le long de ses joues. Elle les essuya d'une main, hoquetant. Se reprenant, elle fixa son esprit sur le choix de ses habits d'aujourd'hui.

    Cette fois ci c'est une chambre d'étudiante. Plusieurs photos éparpillées servent de décors à la pièce. Les personnes prises en photo sont sérieuses, elles posent et ressemblent aux modèles des magazines. La pièce est vide, seuls une valise, des cours et un lit l'encombre. Les draps bleus du lit remuent et on voit une tête de jeune fille s'élever et s'étirer avec lenteur. Elle se lève avec entrain et tire les rideaux laissant entrer la lumière dans la pièce. Ces cheveux sont court et d'un rouge criard. Elle est vêtue d'une nuisette de la même nuance. Elle sort de sa chambre munie de sa trousse de toilette pour arriver aux salles de bains du dortoir féminin. Ses pas résonnent le long du couloir. Elle entre dans une des 10 douches de l'internat et savoure la chance de pouvoir se doucher avec l'eau chaude. L'eau coule le long de son corps et Leila se laisse porter par son esprit. Son anniversaire. Leurs anniversaires. Ce jour. Cette soirée. Elle commence à trembler, en elle on lutte. On lutte pour oublier. Pour effacer ce moment de sa mémoire. Les larmes se mêlent à l'eau de la douche. Leila arrête l'eau et s'accroupit dans la cabine de douche. Le carrelage est froid mais elle ne peut se lever. Son passé la rattrape à chaque fois, chaque année, le même jour. Tremblante elle pose sa tête sur ses genoux repliés contre elle. Elle reste là un moment, entre rêve et torpeur puis finit par se lever difficilement en s'appuyant sur les parois. D'un mouvement mécanique, elle prend sa serviette et l'enroule autour de son corps. Quittant la salle d'eau commune elle prend le chemin de sa chambre. Des petits hoquets troublent le silence de sa marche dans le couloir. Fermant la porte, elle s'habille sans réflexion et après avoir pris ses affaires de cours, Leila se dirige vers le réfectoire. La salle est presque vide et la jeune fille entame son café sans bruit, plongée dans son souvenir vieux de 10 ans. Les alarmes des voitures qui résonnent dans sa tête. Le visage attristé du vieux policier chargé de leur informer la mort de ses parents. Sa tristesse. Le visage de ses jeunes sœurs. Elle s'était jurée ce jours-là que plus jamais elle ne vivrait ça. Elle ne sentait pas capable de prendre la place de sa mère, de réconforter ses jeunes sœurs. Non elle refusait de porter un poids quelconque sur ses épaules. Elle voulait vivre sans attache.



    Ce texte est ma création, tous les personnages m'appartiennent et ne peuvent être utilisés sans mon autorisation.

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  • Ceci est un début de roman, ma spécialité!lol En fait je commence et ne fini jamais.Ce qui est en italique représente les pensées et les actions de la narratrice. Vous pouvez laissez vos commentaires bien sur ;).

    La vie n'est rien. Tous ceux qui protestent et affirment qu'elle vaut la peine d'être vécue n'ont aucune idée de ce qu'ils affirment. Moi-même je me dégoute de ne pouvoir en finir. J'ai honte de ma faiblesse. C'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de maudire mon souffle, de haïr ce sang qui circule dans mes veines et de maudire cette foutue conscience qui m'empêche de m'ouvrir les veines. Non, personne ne sait se qu'est de haïr la vie et de ne pouvoir la quitter.
    Chaque jour qui passe la douleur se fait plus forte, et malgrè cela je me lève pour aller au boulot, je souris au commercant du coin, je vais voir mes amis pendant les pauses et les jours de congés et je sors le soir avec eux. Bref je mène une vie dite « normale », sans traumatisme apparant. Personne ne sait, ni ne s'immagine connaitre mon mal. Je suis seule, perdue dans mon propre enfer, torturant chaques secondes de mon être en vie.


    Au même moment une petite fille ouvre les yeux. Elle se trouve dans une impasse entre deux poubelles. Elle ignore son nom et l'endroit qui l'entoure. Un coup de vent remu les papiers divers trainant sur le sol, elle frissonne. Elle porte les vêtements ordinaires d'une jeune fille de 10 ans à une chose près, les siens sont tellement mouillés qu'ils semblent presque faire parti de son corps frêle et tremblotant. L'impasse est sombre mais il fait jour. Aucun bruit ne se fait entendre dans l'impasse, mis à part le vent. La fillette tente de se lever lentement mais une douleur aigüe à la cheville l'arrête brutalement. Elle baisse alors ses yeux et remarque le collier autour de son cou, un pendentif en triangle y est attaché et s'intille légèrement, éclairant sa cheville en sang.

    Merde ! J'ai oublié de faire les courses hier soir ! Bon, il falloir descendre maintenant ! Je vais encore devoir supporter l'horrible capuccino du café du coin ! Je ferme alors la porte de chez moi à clef sans oublier de prendre un gilet, il fait froid en ce moment. Je descend les escaliers avec bruit et vitesse, bien fait pour la voisine, fallait pas faire la fëte avec la musique à fond la caisse la semaine passée. Je me décide à ouvrir la porte d'entrée de mon immeuble pourris pour entrer dans le froid glacial de la matinée et puis là ...

    Une jeune femme apparait, sortant de la porte d'un des murs de l'impasse, elle s'approche surprise de la petite fille frissonant sous ses vêtements trempés. Ses cheveux sont eux aussi mouillés et son regard est vide de toutes expressions pouvant révèler ses émotions.

    Je n'avais jamais vu une gosse dans un état pareil. Elle semblait totalement perdue. Ses cheveux et ses vêtements étaient trempés, son genou semblait avoir été blessé. Comment peut-on laisser trainer une si jeune fille, qui boitait en plus.
    Silence
    Bon, adieu le petit déjeuner chez Alberto. Je me suis avancée, accroupie à sa taille et lui ai demandé :

    -Ca va ? (ok c'est banal comme question je sais)
    Elle leva ses yeux sur moi, ils étaient d'un vert intense. Elle haussa un sourcil comme si je lui parlais une langue inconnue et continua à me fixer. J'hésitais, cette jeune fille avait vraiment besoin d'aide, personne ne semblait s'être interressé à son cas. Elle ne pouvait pas passer la journée vêtue ainsi dans le froid. D'un autre côté si la mère débarquait à l'improviste et m'accusait de kidnapper son gosse...
    Oh et puis merde, la petite tremblait de tout son corps et me regardait avec une telle insistance que je finis par la prendre dans les bras.

    -Ne t'inquiêtes pas, je vais t'emmener chez moi te sécher et après on va chercher tes parents.
    Elle resserra son étreinte posant sa petite tête sur mon épaule. Doucement je remonte les marches de mon immeubles et entre dans mon appart. La petite fille s'était endormie. Avec le plus de douceur possible je la mis sur mon lit, tant pis pour les draps qui allaient être trempés à leur tour.

    Ce texte est ma création, tous les personnages m'appartiennent et ne peuvent être utilisés sans mon autorisation.

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  • Voila une traduction faite par moi-même (pour une fois) d'une chanson magnifique que je déconseille en cas de déprime lol. Franchement on dirait de la poesie.

    Find me here Retrouve moi ici
    And speak to me Et parle moi
    I want to feel you Je veux de sentir
    I need to hear you J'ai besoin de t'entendre
    You are the light Tu es la lumière
    That's leading me Qui me guide
    To the place Vers l'endroit
    Where I find peace again Où je retrouve la paix

    You are the strength Tu es la force
    That keeps me walking Qui me permet de marcher
    You are the hope Tu es l'espoir
    That keeps me trusting Qui me garde confiant
    You are the life Tu es la vie
    To my soul De mon ame
    You are my purpose Tu es mon but
    You're everything Tu es tout

    And how can I stand here with you Et comment pourrais-je rester ici avec toi
    And not be moved by you Et ne pas être ému par toi
    Would you tell me how could it be Pourrais-tu me dire comment pourait-il etre
    Any better than this Aussi meilleur que ça
    (Ahh Yeahhh)

    You calm the storms Tu calmes la tempête
    And you give me rest Et me donnes le repos
    You hold me in your hands Tu me tiens dans tes mains
    You won't let me fall Tu ne me laisses pas tomber
    You steal my heart Tu voles mon coeur
    And you take my breath away Et tu me coupes le souffle
    Would you take me in Pourrais-tu m'emmener
    Would you take me deeper, now Pourrais-tu m'emmener plus loin, maintenant

    And how can I stand here with you Et comment pourrais-je rester ici avec toi

    And not be moved by you Et ne pas être ému par toi

    Would you tell me how could it be Pourrais-tu me dire comment pourait-il etre

    Any better than this Aussi meilleur que ça

    And how can I stand here with you Et comment pourrais-je rester ici avec toi

    And not be moved by you Et ne pas être ému par toi

    Would you tell me how could it be Pourrais-tu me dire comment pourait-il etre

    Any better than this Aussi meilleur que ça

    Cause you're all I want Parce que tu tout ce que je veux
    You're all I need Tu es tout ce dont j'ai besoin
    You're everything, everything Tu es tout
    You're all I want Tu tout ce que je veux
    You're all I need Tu es tout ce dont j'ai besoin
    You're everything, everything Tu es tout
    You're all I want Tu tout ce que je veux
    You're all I need Tu es tout ce dont j'ai besoin
    You're everything, everything Tu es tout
    You're all I want Tu tout ce que je veux
    You're all I need Tu es tout ce dont j'ai besoin
    Everything, everything... Tout, tout

    And how can I stand here with you Et comment pourrais-je rester ici avec toi
    And not be moved by you Et ne pas etre ému par toi
    Would you tell me how could it be Pourrais-tu me dire comment pourait-il etre
    Any better than this Aussi meilleur que ça

    And how can I stand here with you Et comment pourrais-je rester ici avec toi

    And not be moved by you Et ne pas être ému par toi

    Would you tell me how could it be Pourrais-tu me dire comment pourait-il etre

    Any better than this Aussi meilleur que ça

    And how can I stand here with you Et comment pourrais-je rester ici avec toi

    And not be moved by you Et ne pas être ému par toi

    Would you tell me how could it be Pourrais-tu me dire comment pourait-il etre

    Any better than this Aussi meilleur que ça


    Would you tell me how could it be Pourrais-tu me dire comment pourait-il etre


    Any better than this Aussi meilleur que ça



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  • Comme quoi la philo ne me sert pas à rien, j'y écrit des poemes...

    Je voudrais voir,
    et m'empêcher de pleurer

    Je voudrais crier,
    et empêcher ma gorge de se nouer


    Je voudrais marcher,

    et empêcher mes membres de trembler

    Je voudrais pouvoir aimer,
    et empêcher mon coeur de t'adorer...



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